Violette Thouzeau
Coach et formatrice en prise de parole
Comment est né Oïa ?
« Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ? » C’est la question qui m’a été posée en février 2015 lors de mon tout dernier entretien de recrutement. Bien embarrassée par cette demande étonnante, je réfléchis et je réponds maladroitement « Pour faire grandir les autres ». Je ne le savais pas encore mais était en train d’émerger en moi cette idée de guider et d’accompagner.
Si j’ai eu le job ? Oui je l’ai eu. J’ai démarré le mois suivant mon dernier CDI de Responsable des Ressources Humaines dans le secteur du conseil en informatique. Pendant un total de 8 ans, dans 3 entreprises différentes, j’ai recruté, formé, payé, fidélisé et suivi mes salariés.
Et à côté des matrices de compétences et des parcours de formation et de carrière, j’ai constaté une injustice criante : quand un client rencontre 2 consultants pour une mission, il choisit très souvent non pas celui qui est le plus compétent mais celui qui parle le mieux.
Et c’est pour lutter contre cette injustice que j’ai commencé à préparer individuellement ces consultants à leurs entretiens, pour leur donner confiance en eux, pour qu’ils prennent conscience de leurs atouts et qu’ils soient capables de les mettre en valeur avec authenticité et sérénité.
Et ça a marché ! Pour eux, qui ont gagné de belles mission pour progresser dans leur carrière ; pour l’entreprise, puisqu’on a doublé notre taux de transformation ; et pour moi, qui me sentais si nourrie de jouer ce rôle et de les aider à grandir. Entendre « Merci Violette on n’avait jamais fait ça pour moi », c’est fou, non ?
Et comme je faisais du théâtre déjà depuis quelques années, je leur ai proposé des ateliers. A 18h, je changeais de casquette, et je devenais prof d’impro. Nous avons eu de magnifiques moments, de lâcher prise, de rire et de prise de confiance !
En quête de sens
Fin 2018, j’ai eu envie de ressentir ce sens, cet alignement pendant 100 % de mon temps. Je ne savais pas encore exactement comment, mais je savais que ma place n’était plus dans le monde classique du salariat, de l’entreprise, et des ressources humaines. J’ai quitté mon entreprise fin 2018, et je me suis jetée à corps perdu dans ce besoin de liberté totale et d’exploration !
J’ai alors démarré un voyage de 9 mois : j’ai commencé les tournages, les claquettes, le chant. J’ai aussi découvert l’oisiveté : pouvoir lire dans un café tout l’après-midi, sourire béatement un jeudi à 14h devant la pyramide du Louvre (true story), etc. Ma devise à ce moment-là était « Pensons passion-plaisir et on voit ce qui se passe… ».
J’ai littéralement débranché mon cerveau… Et je peux vous dire que c’était plutôt inédit me concernant ! J’ai aussi voyagé seule, 3 jours à Copenhague pour démarrer, puis 3 semaines à pied, de Paris à Tours lors d’un voyage initiatique de 350km, qui m’a fait traverser ma région natale et trouver un ancrage dans mes terres, à un moment où j’avais décidé de plaquer mon boulot, son cadre, sa sécurité, mon métier, mon conjoint, et où ma maman était en train de vendre ma maison natale. À ce moment-là, je ne savais pas si j’allais créer une épicerie bio, reprendre une cave à vin, ou exploiter cette histoire de prise de parole. J’explorais, point.
10 ans de théâtre
10 ans de théâtre
10 ans de théâtre
10 ans de théâtre
Le théâtre en filigrane
depuis 10 ans
Contrairement à beaucoup de comédien.ne.s, j’ai démarré le théâtre assez tard dans ma vie, à 25 ans. L’enjeu était clair : me libérer !
Oser être quelqu’un d’autre le temps d’une scène, endosser des rôles abracadabrants et les pousser à fond. Déjà ce besoin de liberté, de casser le moule, de sortir de moi !
J’ai alors poussé la porte d’une association de théâtre à Clichy, l’ATE, dirigée par Eric Bertrand, comédien et metteur en scène, en septembre 2013, et je n’en suis plus repartie !
Et des rôles fous, j’en ai eus ! Une névrosée qui rit aux éclats par désespoir, une femme fatale qui danse un verre à la main face public et qui s’assume totalement, une femme de dictateur qui joue de son emprise sensuelle sur son mari pour calmer sa cruauté, une veuve éplorée qui pleure sur le corps de son mari puis s’adresse directement au public pour parler de l’inconstance de l’existence, etc.
Le théâtre a pris une place prépondérante dans ma vie, c’est vraiment le moment de la semaine où je me déconnecte du quotidien, où j’ose tout, où je prends des risques et me laisse surprendre par mon personnage.
Un détour par les plateaux
de tournage
Durant cette exploration, comme évoqué plus haut, j’ai élargi mon terrain de jeu et me suis aussi frottée aux plateaux de tournage. Vous pouvez notamment essayer de me trouver dans la deuxième saison de Plan coeur, le dernier épisode de Baron noir en meeting politique, dans Dérapages en session de recrutement avec Eric Cantona ou encore dans Ma Beauté de Franck Victor.
Jouer face caméra est complètement différent : il faut apprivoiser l’objectif et toute l’équipe technique autour de soi; on peut jouer de façon plus intimiste, plus ténue car la caméra capte en gros plan ce qu’on ne voit pas au théâtre.
On est aussi souvent amené à refaire une scène plusieurs fois, avec la pression de ne pas lâcher son partenaire quand lui est au top. Au théâtre, on a l’adrénaline du direct, de l’ici et maintenant, on ne peut pas refaire une prise, ça passe ou ça casse ! Pour moi, il y a moins de pression au théâtre, l’instantanéité me libère, mais c’est l’inverse pour d’autres comédien.ne.s ! C’est incontestablement propre à chacun.
Un nouveau départ
Et un jour, après plusieurs mois d’exploration, mon ancien directeur, mon business mentor depuis des années, m’a appelée : « Dis-moi j’ai changé d’entreprise. Tes ateliers de théâtre, tu viendrais pas en animer dans ma nouvelle société ? » Alors j’ai créé mon statut de freelance, je me suis testée, en sous-marin, sans en parler autour de moi, j’ai animé mes premiers ateliers de prise de parole en tant que formatrice externe…. Quel kiffe !
J’ai alors décidé en octobre 2019 d’explorer cette voie à fond, de créer Oïa, et de devenir formatrice en prise de parole.
Je me lève depuis ce jour-là, pour vous faire grandir, pour vous accompagner, pour vous aider à prendre conscience de votre plein potentiel et à savoir l’exprimer, et chaque matin, je trouve ma place en vous aidant à trouver la vôtre et à la clamer haut et fort !
Les techniques théâtrales et d’acting m’ont aidée à mieux parler, à articuler, à maîtriser ma voix pour éviter de la perdre sur une scène très émotionnelle, à projeter le son même quand mon personnage murmure. J’ai appris à occuper l’espace, à oser les silences, à en faire trop pour créer du matériau pour le metteur en scène, mais aussi à parfois faire peu car comme dit Eric, le metteur en scène avec qui je travaille depuis 10 ans : “moins, c’est plus”.
C’est alors naturellement que je vous propose de retrouver cet apport dans ma pratique de formatrice, à travers des exercices d’improvisation, de discours, d’incarnation de votre message, de travail de la voix et du corps, parfois équipée de ma caméra. Ces outils pédagogiques formidables vous permettront de lâcher prise et donc d’être plus confiants et plus détendus, et aussi de gagner en audace et donc d’être plus impactants pour votre auditoire !
Trouver son diapason
Eric utilise une expression quand nous cherchons la bonne intention, le bon ton, le bon positionnement pour un personnage : après plusieurs essais, lorsque l’on trouve cet endroit, il dit « Là, ça, c’est le diapason de ton personnage ». Le diapason, c’est là où ça sonne juste.
J’en ai créé un concept de développement personnel que je décline sur différents domaines : le métier diapason, les moments diapason, les personnes diapason, les environnements diapason… sont le métier, les moments, les personnes, les environnements qui sonnent juste, qui nous font du bien, qui nous permettent d’être alignés.
Mon diapason, je l’ai trouvé, et il est auprès de vous, quand je vous vois prendre confiance en vous, quand vous vous sentez convaincants, quand vos mots touchent leur cible et que vous atteignez vos objectifs de communication.
Mon diapason, je l’ai trouvé, et il est auprès de vous, quand je vous vois prendre confiance en vous, quand vous vous sentez convaincants, quand vos mots touchent leur cible et que vous atteignez vos objectifs de communication… quand vous me dites :
Alors ensemble trouvons les bons mots, développons votre potentiel, découvrons votre diapason !
Je suis intéressé.eLes infos plus formelles mais c’est toujours bon de le savoir
Formation initiale
Toulouse Business School 2010
Certificats Dale Carnegie Training
Communication et leadership 2019
Présenter avec impact 2018
Mediatraining – Communiquer dans les médias
Barbara Gray – Comundi 2022
Parcours
8 ans RH
10 ans de théâtre
