Dire non, c’est possible !
Hier, j’entends la complainte (répétée) d’une amie :
👱♀️ Mon mec passe trop de temps sur son asso, ça devient trop lourd.
🧑🏻 Moi : il ne peut pas déléguer ? Chez ADAO, on est passé d’une asso portée par les 4 membres du bureau à un conseil collégial pour mieux répartir la charge.
👱♀️ Non.
🧑🏻 Ah. Et il ne peut pas prioriser les projets essentiels ? Chez ADAO, parfois on laisse tomber une formation car c’est trop pour les bénévoles.
👱♀️ Non.
🧑🏻 Ah.
Elle-même s’épuise dans son asso, il n’y a pas assez de bénévoles donc c’est dur (et je le comprends).
👱♀️ J’ai pas le choix, je suis obligée d’y aller.
🧑🏻 Le bénévolat, je connais, je sais qu’on compte les uns sur les autres, mais ça reste un choix, tu peux dire non si c’est trop.
👱♀️ Ben non, sinon je les abandonne.
(Déjà, passons sur la pertinence du terme « abandonner » ici)
🧑🏻 Donc tu pourrais décider de les laisser. C’est un choix pas évident mais c’est un choix quand même. »
Elle ajoute « Quand même parfois je n’y vais pas, quand on part en voyage par exemple, là je suis contrainte et forcée ».
😳😳😳
donc même pour ses vacances, elle est « CONTRAINTE ET FORCEE » !
Je me calme : « tu n’es pas contrainte et forcée : c’est que là, tu fais le choix de privilégier tes vacances.
👱♀️ ben oui j’ai pas le choix »
😡🤬😡🤬😡
et là c’est sorti : « ARRETE DE PARLER COMME UNE VICTIME !! »
Déso si c’était abrupt 🤷🏻♀️
Bien sûr qu’on n’a pas toujours le choix dans la vie.
(J’ai en horreur les fameux « quand on veut, on peut » et « si 10 jours de suite, tu subis ta journée, change un truc » car non, ce n’est pas toujours possible)
Bien sûr que quand on s’engage dans une asso, c’est pas toujours pour kiffer.
Bien sûr que je suis moralisatrice sur ce coup-là !
Mais j’aimerais partager 2 choses :
1. Je peux aller dans le sens de la contrainte tout en étant OK car j’y vais en pleine conscience :
Pour m’y aider, je peux me demander quel bénéfice je tire à :
🔸 ce RDV avec un client pénible ➡ atteindre mes objectifs professionnels
🔸 cette soirée trop bruyante ➡ faire plaisir à une amie
🔸 cette journée de bénévolat ➡ être aligné·e avec mes valeurs
2. On a + souvent le choix qu’on ne le pense.
▶▶▶ Pour dire non, voici 3 conseils :
🔸 Quelques questions à se poser :
A qui je dis non quand je dis oui aux autres ? (merci Karlyne Demetz)
Quand je me projette dans la situation, je me sens comment ?
Je dis non, so what ? je risque quoi ?
Ensuite, un « non » est une réponse en soi et ne nécessite pas de justification. Certes. Mais on ne va pas se mentir : ne pas se justifier, c’est compliqué, et puis un refus brut peut être très mal pris et abîmer une relation.
Alors pour dire plus facilement, lisez la suite :
🔸 Apprendre à communiquer sur son refus
« Non, je ne sors pas ce soir, j’ai besoin de repos »
« Non, je ne peux pas t’accompagner sur tel sujet, ça me touche trop »
« Non, je n’animerai pas cette formation supplémentaire, j’ai besoin que chacun s’engage à part égale dans l’asso » (trop facile de se cacher derrière « mon agenda est pris »)
🔸 Proposer une alternative
« Demain, non, mais mardi je suis dispo »
« Une soirée en boîte, non, mais un café avec plaisir 😊 »
Signé : une nana qui s’est faite (beaucoup) coacher pour apprendre à dire non.
Et vous, quels sont vos idées pour mieux gérer la contrainte ou pour s’en libérer ?
Envie de continuer à progresser ?
⭐Toutes les astuces de la coach sont à retrouver ici ⭐