« Articule, bon sang ! »
Dans les précédents articles, nous avons appris comment faire de son regard un outil de communication efficace et comment adopter une bonne posture. Aujourd’hui, abordons un point non moins important, dans le monde professionnel comme dans la vie quotidienne : l’AR-TI-CU-LA-TION.
Enoncer clairement son propos est indispensable.
En effet, si notre auditoire doit tendre l’oreille pour comprendre, non seulement il manquera des informations, mais en sus, cela créera une tension qui le mettra dans de mauvaises dispositions d’écoute. Au final, c’est votre objectif qui sera manqué.
Pour ne plus entendre « Articule, bon sang ! » ou pour ne plus avoir à le dire à son collègue/ami.e/amoureux.se… voici quelques conseils pour une meilleure diction :
- Faisons les comptes : avant de démarrer l’entraînement, il peut être intéressant pendant quelques jours de noter sur un carnet/post-it/dans son téléphone, combien de fois on nous a fait répéter une phrase dans la journée : 1 répétition = 1 bâton. Ainsi, on pourra mesurer ses progrès. C’est assez rare de pouvoir factuellement mesurer ses avancées en prise de parole alors profitons-en !
- Parlons plus lentement : bien énoncer son propos passe nécessairement par ralentir le débit. Alors on prend le temps… dans la vie quotidienne, à la boulangerie (oui, j’y reviens dans tous mes articles !), au bureau etc. On se concentre, on respire et on commence à parler moins vite. Attention : si nos collègues nous regardent bizarrement, c’est qu’on a trop ralenti et qu’ils ont l’impression d’être pris pour des idiots 😉 Avec de la pratique, on trouve le bon rythme : compréhensible et naturel.
- Virelanguons ! Oui, vous avez bien lu… Les virelangues, on sait tous ce que c’est, sans savoir qu’ils s’appellent ainsi ! Si je vous dis « les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ? Archi-sèches ! » ? Et oui, les virelangues sont ces phrases difficiles à prononcer et qui nous forcent à articuler et à prendre notre temps. J’en note ici deux mais ils existent par centaines, plus ou moins compliqués, avec chacun leurs particularités.
« Un généreux déjeuner régénérerait des généraux dégénérés. »
« Que c’est crevant de voir crever une crevette sur la cravate d’un homme crevé dans une crevasse. »
- Pour aller plus loin… le crayon : pour corser l’exercice précédent, on ajoute un crayon entre ses dents. C’est loin d’être agréable mais c’est efficace !
Dites-moi si le nombre de bâtons a diminué après quelques jours d’entraînement !
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